jeudi 3 mai 2007

L'homme libre Jean-Jacques Rousseau

Avis aux lecteurs

Il y a trois ou quatre ans que nous avons lu la biographie d’un philosophe, écrivain et musicien prestigieux, qui de sa persévérance et de son courage a marqué l’histoire, c’est bel et bien l’homme libre Jean Jacques Rousseau.
Ce fameux théoricien de la démocratie est à la fois un monument de la littérature et un philosophe d’une rigueur exemplaire. Certes l’illusion n’est pas absente de son œuvre mais le critique de la monarchie absolue représente le principe de sa pensée.
Nous avons choisi de présenter ce personnage qui à la fois auteur d’une pédagogie et d’une importante œuvre politique pour comprendre l’origine de la démocratie et du développement de la société ; pour que plus tard, quand on vous parlera d’un monde dont Jean-Jacques Rousseau ne représente qu’une petite chose, vous saurez qu’avant nous de majestueuses personnes sont nées et sont mortes et qui parfois avaient une histoire plus riche que la nôtre.
Nous ne prétendons pas que cette petite recherche représente une connaissance exhaustive de sa vie ni qu’elle remplace les livres mis à votre disposition, mais nous considérons la lecture de ce dossier d’une importance primordiale car elle représente une initiation dans la vie de Rousseau.
Vous allez voir que Rousseau mérite nos compliments.


Les années de formation

Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève, sa mère victime d'une fièvre puerpérale meurt quelques jours après. Son père Isaac vivait modestement de son métier d'horloger, malgré sa pauvreté il a pu procurer une grande bibliothèque à son fils, à l'âge de six ans le petit Rousseau savait déjà lire et écrire ce qui lui procurera une rare intelligence.En 1722, à la suite d'une querelle, le père de Jean-Jacques quitte Genève et abandonne son fils chez son beau frère. Celui-ci le met en pension chez le pasteur Lambercier, dans le petit village de Bossey aux environs de Genève; il passe deux magnifiques années aux côtés de son cousin Abraham, devenu son inséparable ami, où il découvre les joies de la vie champêtre, celle de l'amitié et de la parenté retrouvée. A douze ans, Jean-Jacques retourne à Genève chez son oncle. Manque d'argent pour faire de longues études il commence le métier de maître graveur, mais la sévérité du métier ne le rend non seulement paresseux mais aussi menteur pour éluder au maître alors il trouve une consolation dans la lecture. En 1728, il prend la fuite et passe à pied en Savoie où il est accueilli par une dame pieuse, Mme de Warens, qui devient sa protectrice et réussit à le convertir au Catholicisme. Mme de Warens l’envoie à Turin pour une instruction religieuse nécessaire pour son admission à l’église catholique, ensuite il rentre à l’hospice et reçoit le baptême catholique, mais l’intercession de l’église ne lui ouvre la porte d’aucun palais, Jean-Jacques Rousseau mène une vie de vagabonds pendant deux mois. En 1729, il entre au service du compte de Gouvon. Là, le fils du compte, prend lui-même la charge de l’éducation de Rousseau. Pour des raisons ambiguës, Rousseau quitte le palais du seigneur de Gouvon et retrouve Mme de Warens à Chambéry où il l’appellera désormais « Maman ». Mme de Warens commence de donner des leçons de musique à Rousseau qui devient plus tard enseignant de musique, mais les cours de musique se transforment rapidement en débats politique. Rousseau se consacre à des activités intellectuelles et lit beaucoup de livres.En 1741, Il arrive à Paris avec l'espoir d'une rapide fortune, fondée sur une méthode nouvelle qu'il avait découverte de noter la musique par chiffres.Hélas son système n’est jugé ni neuf ni utile et la déception et grande.


Les débuts dans le monde

En 1742, Jean-Jacques Rousseau se rend à Paris pour y gagner sa vie comme maître de musique, copiste et secrétaire. Il se lie d’amitié avec un célèbre philosophe et écrivain français, Denis Diderot qui rédigea l’Encyclopédie (Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Denis Diderot et de Jean Le Rond d’Alembert est publiée en 1751) et influença les idées de Rousseau. Jean-Jacques participe à la rédaction de plusieurs articles sur la musique pour l’Encyclopédie. Son nouveau système de notation musicale n’ayant pas été admis par l’Académie, il se met à composer un opéra, les Muses galantes (1744), qui ne remporte pas le succès attendu. En 1745, il rencontre une jeune lingère, Thérèse Levasseur, qui sera sa compagne jusqu’à sa mort. Cinq enfants naissent de ce couple, tous placés par leur père à l’hospice des Enfants-Trouvés. En 1749, Rousseau s’inspire de la pensée de Diderot et écrit un livre, qui après sa publication a provoqué des réactions diverses, ce n’est que la célèbre vocation littéraire de Jean-Jacques qui a obtenue un prix en 1750 : « Discours sur les sciences et les arts », ce manuscrit affirme que les « progrès » de la civilisation dénaturent l’homme.

Le critique de la monarchie

La période de 1750 jusqu’à la mort de Rousseau en 1778 est considérée comme la plus importante de sa vie, car pendant ces 28 ans il a rédigé ses livres les plus importants sur la pédagogie et la philosophie, il a critiqué la monarchie absolue et la présence de couches dans la société, ce qui aboutira plus tard à la révolution Française.

En 1755, Rousseau rédige le « Discours sur l’origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes », en 1762 « Du contrat social » et pendant la même année « L’Emile ou de l’éducation ».

Ce dernier ouvrage fut condamné par le parlement parisien à être lacéré puis brûlé car le parlement jugeait qu’il incitait la population à se révolter et à s’opposer à l’autorité du Roi et du système d’éducation et d’administration du pays. Jean-Jacques Rousseau devait être arrêté, mais pour échapper à son arrestation, Rousseau mène une vie errante pendant plusieurs années, fuyant de refuge en refuge.

Les exils (1762-1778)

En juin 1762, Rousseau quitte la France et se dirige vers Yverdon au pays de Vaud. A son arrivée à Yverdon, il embrassa la terre en disant : « Ciel protecteur de la vertu, je te loue, je touche une terre de liberté ». Mais la nouvelle de son arrivée au pays de Vaud se propage alors il décide d’aller à Môtiers près de Neuchâtel. A cette époque Rousseau changea d’habit et décida de porter un costume d’Arménien pour qu’on ne le reconnaisse pas. En 1765 Rousseau inquiet quitta le village pour s'installer à l’ile St-Pierre et s’installe là-bas pendant deux mois , son séjour sur l’ile lui apporta beaucoup de Sérénité et d’imagination a lors il écrit « les promenades du promeneur solitaire » dans lesquels il décrit l’ile St-Pierre et d’autres endroits qui lui font rêver.
Jean-Jacques Rousseau change pour des raisons ambiguës d’endroits et se dirige en Grande-Bretagne, ensuite à Paris et finalement à Ermenonville ou il meurt le 2 juillet 1778 et il fut enterré au Panthéon à Paris.


La conclusion

Rousseau est, certes, un philosophe des Lumières, en raison du caractère révolutionnaire de ses idées, mais il est n’est pas un modèle exemplaire à suivre.
L’influence des idées de Rousseau est très claire dans la politique révolutionnaire mais elle perdure également tout au long du XIXe siècle dans l’ensemble des sciences humaines. L’héritage de Rousseau n’est pourtant pas seulement d’ordre philosophique, puisqu’il est aussi à l’origine d’une nouvelle forme de sensibilité. Son univers hanté par la rêverie, la contemplation de la nature, le goût insulaire et la solitude ont en effet marqué la littérature du siècle suivant, à tel point que Rousseau est généralement considéré comme l’un des précurseurs du romantisme.

Bibliographies

1. Internet :

http://www.memo.fr/

http://www.wekipedia.fr/

http://www.espace-rousseau.ch/

http://pages.globetrotter.net/

2. Informatique :

Encarta 2007

3. Livres :

Les confessions/J.J.Rousseau

L’histoire de la France racontée aux enfants/Alain Decaux

La révolution Française/François Furet & Denis Richet

Majd Najjar
mai 2007